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Médium 57 « Drôle d’époque » (octobre-décembre 2018)

Daumier, l’Européen malgré tout

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Publié le : 13 juin 2018. Modifié le : 13 août 2020

Le 20 août 1849, Daumier publiait dans le Charivari une caricature du large crâne et du regard sombre de Victor Hugo qui devait présider quelques jours plus tard le premier Congrès de la Paix. Hugo allait y prononcer son célèbre discours en faveur d’une Europe, sinon unie du moins fraternelle.

Daumier suivit le Congrès d’un œil aigu et moqueur et publia du 7 au 12 septembre une suite de portraits des principaux orateurs, sous le titre Souvenirs du Congrès de la paix [1]. L’idée d’une Europe solidaire avait surgi des révolutions de 1848, de cet élan inflammatoire qui avait saisi simultanément Paris, Turin, Milan, Prague, Budapest, Berlin et même Neufchâtel, tous réclamant violemment qui leur indépendance, qui, pour ceux qui l’avaient déjà, le suffrage universel [2]. Républicain de la première heure, Daumier, ne pouvait rester insensible aux mouvements démocratiques qui soulevaient les vieilles monarchies. Ils n’apparurent pas sur le coup dans ses œuvres, le répertoire de Daumier demeurant essentiellement parisien. On les voit poindre peu à peu avec les allusions à la Situation pénible du petit roi de Grèce [3] et Le roi de Prusse et l’Empereur d’Autriche s’apprêtant à se livrer un grand combat, image prémonitoire [4]. Daumier n’appelle pas l’Europe de ses vœux, comme le faisait Hugo qu’il traite comme un poète illuminé. Il ne ménage pas non plus, dans de nombreuses planches du Charivari, son homologue anglais au Congrès de la paix, Richard Cobden, millionnaire et philanthrope, militant pour l’Europe, mais considéré par la plupart comme un joyeux utopiste.

L’Europe n’existe pas encore. Les soutiens enthousiastes aux Polonais et aux Grecs francophiles ont fait germer le sentiment européen en France. Le slogan de « L’amitié entre les peuples » date de cette époque. Daumier, soutenu par ses amis du gouvernement républicain de 1848, connut une faveur éphémère, dont son tempérament nonchalant ne lui laissa pas tirer parti. Louis-Napoléon allait d’ailleurs très vite faire tomber tout espoir de démocratie. Le coup d’État du 2 décembre 1851 sonna le glas de la liberté de la presse. Daumier, comme Hugo, en fut une première victime. Toute attaque sur la politique intérieure étant censurée, Daumier était contraint soit de traiter de sujets anodins (ce qu’il savait bien faire depuis la période de censure d’après 1835), soit de traiter de politique étrangère à condition de ne point s’en prendre à celle de l’Empereur. C’est donc en contournant ces obstacles, un peu « par défaut », que Daumier aborda la question de l’Europe.

Paradoxalement, c’est l’amplification des conflits et leur internationalisation qui scellèrent les premières alliances d’où pourra naître le sentiment d’une unité européenne. En chargeant les ennemis communs de ces coalitions, Daumier va contribuer à la naissance de cet esprit européen, en commençant par ses attaques virulentes contre les Russes à l’occasion de la Guerre de Crimée. L’Angleterre, la France, l’Empire ottoman et le Royaume de Piémont-Sardaigne (qui devint le noyau de l’Italie unifiée) s’y retrouvaient côte-à-côte. Dès février 1854, les caricatures contre les Russes se multiplièrent jusqu’à la virulente série Chargeons les Russes publiée de juillet à octobre 1854 et Les Cosaques pour rire [5] de mars à décembre, puis éditée en album avec la contribution de Cham et de Charles Vernier. La charge est sans pitié : les Russes sont des brutes qui ne savent manier que le fouet et les Cosaques des sauvages qui ne se nourrissent que de chandelles. A la faveur de cette coalition contre la Russie, l’Europe prit conscience de sa force. Daumier en témoigne d’abord dans Un ours contrarié [6] où la figure de l’Europe fait son entrée en scène de façon modeste, sous l’allégorie de la belle femme, couronnée et drapée à l’antique, forme réservée jusqu’alors aux personnifications de la France, de la Paix ou de la Démocratie. Peu après, l’Europe se montre à nouveau comme une puissance en soi, avec la caricature du tsar Alexandre II, tentant de soulever le globe terrestre qui menace de l’écraser avec la légende : Bigre, j’ai eu tort de me mettre toute l’Europe sur les bras [7].

En 1858, la coalition franco-anglaise, augmentée des Etats-Unis, se retrouva pour aller piller la Chine, renforçant, après Sébastopol, la certitude que l’alliance de pays européens pouvait dominer le monde. Daumier se lança dans une virulente campagne de dénigrement des Chinois, présentés comme de cruels ignares. La série des planches intitulée En Chine [8] n’est pas du grand Daumier. On y voit, le 5 décembre, l’image d’un Chinois tentant, dit la légende de « marcher selon la théorie européenne » sous le titre humiliant de : La Chine se civilisant [9]. Non seulement il cultive aveuglement les poncifs de la xénophobie nationale, mais son dessin devient d’une pauvreté indigne des finesses d’expression et d’attitudes dans lesquelles il était passé maître. Daumier va mal. La censure et la dictature lui pèsent, il est fatigué, il boit trop et tombe dans un état dépressif qui inquiète Baudelaire [10]. De plus, l’équipe du Charivari se divise entre les conciliants à l’Empire et les résistants, dont il fait partie. Son soutien, le rédacteur en chef Taxile Delord, démissionne et le journal change de formule. Les Chinois sont la dernière contribution de Daumier avant qu’il ne soit « foutu à la porte » (dit Baudelaire scandalisé) du Charivari en 1860. Ce triste épisode correspond à un tournant dans la politique de l’Empire. Marqué par la tentative d’assassinat de l’Empereur le 14 janvier 1858, Napoléon avait durci sa dictature et s’était lancé dans l’aventure italienne qui fut, avec l’unification de l’Italie et le démembrement de l’Empire autrichien, l’un des débuts chaotiques d’une Europe introuvable qu’on ne cessera pendant un siècle de vouloir rapiécer.

Les satires envers les Autrichiens, contre lesquels les Italiens se révoltaient, occupèrent Daumier et une partie de la presse dès 1858. Un album de 30 lithos dont 23 de Daumier, publié sous le titre Ces bons Autrichiens s’en prend aux déboires des généraux Giulay et Schlick. Derrière la faiblesse autrichienne pointe la menace prussienne et l’atmosphère est lourde comme l’atteste la planche : Quelle horrible chose si nous avions la guerre [11] qui précède de peu la déclaration de guerre à l’Autriche du 3 mai 1859 [12]. La guerre, on le sait, fut éclair et les Autrichiens mis en déroute à Magenta le 4 juin et à Solferino le 24. Daumier fête l’armistice du 10 juillet dans plusieurs séries : Pendant l’armistice, Nos troupiers, Visite aux Turcos, Au camp de Saint-Maur, Au Bivouac. Au-delà des hésitations et des revirements qu’on a reprochés à Napoléon III, c’est l’Europe qui est en marche, soulevée par ce qu’on a appelé « le réveil des Nations » qui verra se révolter la Pologne en 1863, l’Irlande en 1866, la Grèce (en Crète contre les Turcs) en 1867, soulèvements salués par des planches redevenues vigoureuses d’un Daumier de retour au Charivari après 1863.

L’Europe est en ébullition. Dès lors Daumier fera de la réalisation du rêve européen un sujet permanent. Le thème en est toujours le même et tourne autour de la recherche d’un « équilibre européen ». On peut dire qu’il n’a pas beaucoup vieilli, malgré les progrès. La planche la plus significative, intitulée Une leçon d’anatomie politico-géographique [13], montre la Diplomatie, personnifiée par une vieille aristocrate décatie, une paire de ciseaux en mains en train de découper une carte d’Europe froissée et piétinée devant les peuples médusés : Anglais, Turc, Autrichien, Italien, mais Daumier doit observer les limites ordonnées par la censure : aucune personnification de la France n’y apparaît. Deux planches ont pour titre L’Equilibre européen [14]. Dans la première, les soldats des différentes nations, italienne, turque, prussienne, autrichienne tiennent un globe terrestre en équilibre sur la pointe de leur baïonnette. La seconde est un dessin de virtuose. Daumier excelle en effet dans le rendu de l’instabilité, c’est là un de ses forces. Ada Ackerman [15] dans son étude sur Eisenstein et Daumier voit la préfiguration du cinéma dans ce trait preste qui esquisse déjà dans le geste représenté l’amorce du geste qui va suivre. Rien n’illustre mieux cette analyse que cette planche où l’Europe, qui désormais aura toujours la forme de cette femme idéalisée, sorte de fée un peu onirique, marche sur un boulet, apparenté à un globe terrestre, dont la mèche est déjà allumée, en essayant de se maintenir debout, légèrement penchée, le visage crispé, les pieds tâtonnants, les jambes incertaines, les bras en balancier. Rien n’illustre mieux non plus le sort de l’Europe, de Daumier jusqu’à nos jours.

L’affaire des duchés conjoints, le Schleswig et l’Holstein, repris au Danemark en 1864 par l’Autriche et la Prusse, relança la querelle lorsque la Prusse, profitant de la faiblesse autrichienne, s’appropria les deux en 1866. La même année, la Prusse écrasait l’Autriche à Sadowa. A la même date, l’Italie était partagée entre la France et l’Autriche, qui, vaincue, se voyait amputée de toutes les provinces révoltées proclamant leur indépendance au sein d’un nouvel Etat. Napoléon III s’appropriait, avec le consentement des peuples concernés, Nice et la Savoie mais restituait la Vénétie à la nouvelle Italie. Pour se mettre à l’unisson des prédateurs de l’Europe, la France revendiquait le Luxembourg, prétention que le congrès de Londres enraya, ce dont Daumier se félicite dans sa caricature Halte ! sous-titré Il était temps ! [16] où l’on voit un diplomate anglais s’interposant entre deux locomotives qui vont entrer en collision, l’une prussienne, l’autre française. C’est ici la première représentation de la France, régulièrement absente, pour raison de censure, du concert des Nations.

Bref, en 1867, l’Europe était en morceaux. Le Traité de Londres devait la reconstituer mais l’équilibre si difficile à trouver devait désormais compter sur un nouvel élément de poids, la Prusse et les formidables ambitions de son ministre Bismark. Daumier s’empara de ce moment critique dans plusieurs lithographies pour lesquelles il avait retrouvé toute sa verve et son imagination. Ce ne sont plus des scènes de mœurs prises sur le vif comme il en avait tant dessinées, mais des compositions qui, pour être allégoriques, n’en sont pas moins vivement animées et dramatiquement évocatrices. Ce ne sont plus de grossières caricatures contre les Chinois ou les Autrichiens. La position du caricaturiste a changé. Les incohérences de la politique étrangère et les excès de la police, ont affaibli le régime de Napoléon III qui se trouve à partir de 1863 devant une opposition farouche. Ce sont de véritables analyses politiques que Daumier nous livre dans ses lithographies du Charivari. Après Une leçon d’anatomie… publiée en août 1866, il revient sur L’Equilibre européen en décembre, et développe la métaphore de l’équilibriste dans Nouvelle suspension [17] où l’on voit l’Europe en lévitation, la tête appuyée sur le coude lui-même reposant sur la pointe d’une baïonnette, et dans Renouvelé des Japonais (LD 3615, 30 décembre 1867), le numéro de la toupie tournoyant sur le fil d’une lame de sabre sous l’inscription, encore une fois, de : Equilibre européen.

Daumier ne se fait aucune illusion, la fougueuse embrassade de l’allégorie de la Paix avec celle de l’Europe illustre la légende Un baiser de circonstance [18]. La conférence de Londres n’a pas vidé toutes les querelles ni satisfait toutes les ambitions, notamment celles de la Prusse. La situation s’assombrit. Dans le Charivari du 22 octobre 1867, on voit l’Europe, bouclier au pied, l’air inquiet et surtout indécis, étourdie par une volée d’oiseaux de mauvais augure avec la légende : La nuée des canards obscurcissant tellement l’air que la pauvre Europe ne sait plus quel chemin prendre [19]. Ses Etrennes pour 1868 [20] marquent son pessimisme lucide : l’Europe distribue des armes à toutes les Nations (encore une fois la France exclue). Le 31 janvier 1868, il publie : Que diable y a-t-il qui lui coupe l’appétit ? [21] : l’Europe, la tête révulsée est attablée, fourchette et couteau à la main, devant une assiette vide. L’Europe, stupide, est frappée d’inanité, le beau rêve s’est figé. Il le montre dans une satire mordante : Projet de parlement soumis à l’Europe par le Charivari [22] qui représente un hémicycle dans lequel chaque député s’assoupit benoitement, l’air béat, dans une baignoire. Une autre intitulée la Pénélope moderne représente l’Europe fourbissant des fusils, avec la légende : Un fusil qui chasse l’autre [23]. L’Europe se fait attendre, elle semble paralysée. Daumier s’en inquiète et en donne les raisons dans Situation européenne [24] : chaque Nation représentée par un lion assis, gueule ouverte, prêt à mordre, s’observant les unes les autres. Les images se font de plus en plus inquiétantes : Dans A tous les coups l’on perd [25], l’Europe joue au passe-boules avec des boulets de canon, qu’elle lance dans la bouche grande ouverte du personnage casqué, allégorie traditionnelle de Mars. En octobre, actualité oblige, la lithographie du jour [26] s’intitule La Rentrée  : la belle Europe attend ses élèves devant la porte de l’école qui porte l’inscription Pensionnat international. Les écoliers accourent sous leurs différents costumes où l’on reconnaît encore une fois le Prussien, l’Autrichien et l’Italien, mais la légende fait dire à l’Europe, dans le rôle de directrice de cette école : C’est drôle, je ne vois pas revenir la petite Confiance. Enfin, le 25 décembre 1868, faisant pendant à la lithographie publiée un an auparavant qui montrait l’Europe distribuant des armes, l’Europe, à son réveil, encore en chemise de nuit, se penche sur la cheminée dans laquelle ont été déversés fusils, canons et boulets sous le titre : Les Cadeaux de Noël de 1868 [27].

L’impuissance européenne face aux irréductibles impérialismes français et prussien fait peser sur l’Europe entière une lourde menace. Daumier exprime cette angoisse par des compositions nerveuses. Les traits, toujours maîtrisés, s’enflamment. La technique de report lithographique utilisée désormais dans la presse les rend comme décharnés. Jamais le dessin de Daumier n’aura été si proche de l’expressionnisme. Daumier, témoin de la guerre de 1870 et de la Commune, verra l’enterrement de l’utopie européenne et sa belle femme allégorique disparaîtra de ses images. Il est fatigué, malade, oublié sauf de quelques fidèles et voisins de Valmondois qui quémandent au gouvernement d’une IIIe République encore chancelante, une augmentation de sa maigre pension. Au moins aura-t-il la chance de voir, à défaut de la naissance de l’Europe, la mort de la monarchie française dont il représente en 1872, dans sa dernière lithographie, le cadavre dans un cercueil.

Et pourtant, cette Europe qu’il a souhaitée et regrettée, il en est aujourd’hui l’une des incarnations, car peu d’artistes français ont acquis hors de nos frontières une telle réputation. Il est partout dans le monde, en Europe comme aux USA, en Russie et en Chine comme au Japon, le symbole de l’artiste qui a mené d’un bout à l’autre un combat généreux, par la fermeté de son style et par le choix de son mode d’expression dans la presse populaire et d’une technique de reproduction qui rend ses œuvres disponibles partout et accessibles à tous. Il faut rappeler ici que les plus grands collectionneurs de Daumier sont allemands, japonais ou américains, que les expositions les plus nombreuses de son œuvre sont tenues à Berlin, à Los Angeles, à Rome ou à Tokyo, que les spécialistes qui l’étudient sont répartis dans toutes les universités et tous les musées du monde. C’est en Allemagne qu’on trouve aujourd’hui le plus grand nombre de collectionneurs, l’Italie en connaissant aussi plusieurs. Ils se regroupent dans une association active, l’Honoré Daumier Gesellschaft. Les grandes collections de Daumier aux Etats-Unis, celle de Carl Schniewind à Chicago ou de Armand Hammer à Los Angeles proviennent de collectionneurs d’origine germanique [28]. Les études universitaires sur Daumier abondent an Allemagne, ainsi que les expositions qui lui sont consacrées dans les plus grands musées [29]. Le thème de la représentation des pays étrangers dans l’œuvre de Daumier a d’ailleurs fait l’objet d’une exposition érudite accompagnée d’un gros catalogue, traduit en italien (mais pas en français) [30]. Les Suisses alémaniques sont aussi à l’origine des grandes collections de Daumier, Wille à Zurich, Klipstein à Berne, ainsi que celle des mécènes, M.et Mme Noack, qui entretiennent le remarquable site Daumier.org et sont à l’origine de la souscription qui, en 2006, a permis la restauration de la tombe abandonnée de Daumier au cimetière du Père Lachaise.

On a souvent répété que pour construire une Europe plus solide, il faudrait recommencer par la culture. Nul doute alors que Daumier pourrait en être l’un des piliers. A Marseille, sa ville natale, le lycée Honoré Daumier, profitant de la promotion de la ville comme capitale européenne de la culture, a organisé au début de cette année 2014, un concours sur la citoyenneté européenne. Juste retour des choses et juste reconnaissance pour Daumier, non seulement de son talent et de sa générosité, mais aussi de son engagement et de sa clairvoyance.

Illustrations (dans l’ordre de préférence)

H. Daumier, Une leçon d’anatomie politico-géographique, 16 août 1866 (LD 3518).

H. Daumier, Équilibre européen, publié dans ‘Le Charivari’, 3 avril 1867 (LD 3566).

H. Daumier, La nuée des canards obscurcissant tellement l’air que la pauvre Europe ne sait quel chemin prendre, publié dans ‘Le Charivari’, 22 octobre 1867 (LD 3601).

H. Daumier, Situation européenne, publié dans ‘Le Charivari’, 18 août 1868 (LD 3656).

H. Daumier, Un ours contrarié, publié dans ‘Le Charivari’, 28 août 1854 (LD 2525).

H. Daumier, J’ai eu tort de me mettre toute l’Europe sur les bras, publié dans ‘Le Charivari’, 2 janvier 1855 (LD 2542).

H. Daumier, L’Equilibre européen, publié dans ‘Le Charivari’, 1er décembre 1866 (LD 3540).
H. Daumier, Que diable y a-t-il pour leur couper l’appétit ?, publié dans ‘Le Charivari’, 31 janvier 1868 (LD 3621).

Article rédigé pour le n° sur « l’Europe et la caricature’ » des « Cahiers Daumier », n°7, printemps 2015, p. 12-19.


Notes

[1Le Charivari, LD 1940 à 1945.

[2Sur l’iconographie de cet élan voir le catalogue de l’exposition réalisée par Ségolène le Men et Nicole Moulonguet sous l’autorité de Maurice Agulhon : Les Révolutions de 1848. L’Europe des images, Assemblée nationale, 4 février – 30 mars 1998.

[3Le Charivari, 15 mars 1850, LD 1989.

[4Le Charivari, 12 décembre 1850, LD 2046.

[5Le Charivari, LD 2472 à 2090.

[6Le Charivari, 28 août 1854, LD 2525.

[7Le Charivari, 28 janvier 1855, LD 2542.

[8Le Charivari, décembre 1858 – avril 1860, LD 3096-3124.

[9Le Charivari, 5 décembre 1858, LD 3124.

[10Voir les témoignages dans Michel Melot, Daumier, l’art et la République, Les Belles Lettres, 2008, p. 140 sqq.

[11Le Charivari, 11 février 1859

[12Le Charivari, LD 3158-59, LD 3191.

[13Le Charivari, 16 août 1866, LD 3518.

[14Le Charivari, 1er décembre 1866, LD 3540, et 3 avril 1867, LD 3566.

[15Ada Ackerman, Eisenstein et Daumier. Des affinités électives, Paris, Armand Colin, 2013.

[16Le Charivari, 4 juin 1867, LD 3575.

[17Le Charivari, 7 février 1867, LD 3552.

[18Le Charivari, 1er avril 1867, LD 3665.

[19Le Charivari, LD 3601.

[20Le Charivari, 23 décembre 1867, LD 3613.

[21Le Charivari, 31 janvier 1868, LD 3621.

[22Le Charivari, 13 juillet 1868, LD 3652.

[23Le Charivari, 6 août 1868, LD 3655.

[24Le Charivari, 18 août 1868, LD 3656.

[25Le Charivari, 15 septembre 1868, LD 3662.

[26Le Charivari, 12 octobre 1868, LD 3669.

[27Le Charivari, LD 3683.

[28Voir M. Melot, op. cit., p. 217 sqq.

[29Werner Hoffmann, Daumier et l’Allemagne, Paris, Editions de la maison des sciences de l’homme, 2005.

[30André Stoll, Die Rückkehr der Barbaren. Europäer un ‘Wilde’ in der Karikatur Honoré Daumiers, Hamburg, Hans Christians Verlag, 1985 ; trad. italienne : Honoré Daumier. Il Ritorne dei barbari. Europei e ‘selvaggi’ nelle caricatura, Napoli, Mazzotta, 1987.


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