Toutes les contributions de François-Bernard Huyghe à Médium
Médium 60-61 « La mort et après » (juillet-décembre 2019)
Héros, martyrs, victimes
Droit de tuer, sacrifice de soi, vie sauvée, vie donnée : la mort violente obéit désormais à des économies stratégiques et symboliques qui redessinent la figure de la victime, du héros et du martyr.
Médium 56 « Qui croire ? » (juillet-septembre 2018)
Retour de la censure
Naguère, les despotes tentaient sans grand succès de museler Internet. Depuis, ils ont appris à s’en servir. Aussi, face au déferlement des fakes news et autres mauvaises manières, les opérateurs du réseau sont sollicités pour y défendre les bonnes mœurs et la vérité.
Médium 52-53 « Nouveaux pouvoirs, nouvelles servitudes » (juillet-décembre 2017)
Sur le front du faux
L’ère du scepticisme de masse est celle de l’irruption du faux. Ou plutôt de sa dissémination massive par les réseaux sociaux, et de la perte de contrôle des autorités chargées de l’établissement de la vérité.
Médium 49 « Quelle guerre ? Quelle Victoire ? » (octobre-décembre 2016)
Ouverture : La faiblesse des armes
(avec Régis Debray)
En 2002, Les Cahiers de médiologie (n°13) publiaient « La scène terroriste » pour avertir nos lecteurs, entre autres choses depuis avérées, du « paradoxe des violences politiques à venir : proliférer partout, ne triompher nulle part et partout renaître. » Y était en particulier analysé le lien traditionnel d’un mode d’action aussi ancien que répandu avec la vidéosphère et les nouvelles scénographies de l’image. Nous n’avons pas été démentis par l’actualité…
Clausewitz, réveille-toi !
On ne peut vaincre le terrorisme mais on peut vaincre des groupes terroristes. À condition de viser leurs forces morales autant que matérielles.
Médium 46-47 « Éros aujourd’hui » (janvier-juin 2016)
Les ciseaux d’Anastasie
Les critères de l’interdit, qui évoluent avec le temps jusqu’à se contredire, nous livrent une radioscopie de l’inconscient collectif.
Médium 41 « Rythmes » (octobre-décembre 2014)
Les rythmes de la guerre
Accélérer le mouvement n’est pas tout. Mieux vaut parfois ralentir l’adversaire.