Médiologie
Fondée par Régis Debray

Accueil > Publications > Médium > Médium 3

03. Médium 3

Médium 3

Avril-juin 2005

par

Publié le : 29 novembre 2015

Sommaire

Le Coran ou la fabrication de l’incréé

par Alfred-Louis de Prémare

Le Livre des musulmans se distingue de celui des juifs et des chrétiens en ce qu’il consigne la parole même de Dieu, révélée au prophète dans la « Nuit du destin » par l’entremise de l’ange Gabriel.

Plaidoyer pour un Dieu silencieux

par Albert Assaraf

Il y a ceux qui vivent selon la parole de Dieu, et qui étouffent. Il y a ceux qui vivent sans Dieu, et qui ressentent parfois un certain vide. Un médiologue propose une troisième voie : que le Très-Haut nous aide, mais en silence.

La B.D., nouveau fléau monothéiste ?

par René Nouailhat

La croyance au Dieu unique fait l’objet en ce moment de virulents réquisitoires. Il nous a paru nécessaire d’attirer l’attention des procureurs sur un vecteur de contamination insolite, aux effets subversifs inaperçus : la bande dessinée.

À propos d’un héritage « structuralo-marxiste »

par François Maspero (décembre 2004)

Les maisons d’édition aussi sont des organes de transmission. Notre génération politique, littéraire et théorique, ses espérances, ses découvertes, ont une dette envers François Maspero.

Sur l’affaire du Temple solaire

par Régis Debray

Quels rapports entre des écrits ésotériques et des actes de sang, en l’occurrence des suicides collectifs ? Quels effets concrets, les idées abstraites ? Question morale (celle de « la responsabilité de l’écrivain »), mais aussi typiquement médiologique (« l’efficacité symbolique »).

Einstein : célèbre par malentendu

par François de Closets

Comment devient-on, en l’espace d’une année, l’homme le plus célèbre du monde, sans le concours des médias modernes, sans la moindre campagne promotionnelle, avec pour seul argument une théorie scientifique totalement hermétique ? Éloge du quiproquo…

Heurs et malheurs de l’écrivain haïtien

par Léon-François Hoffmann

Pour transmettre, l’écrit a fait ses preuves mais cela ne va pas de soi partout. Dans quelle langue ? Au bénéfice de quelles classes ? Avec quelles stratégies et pour quel public ?

Le premier geste

par Dominique Naert

Un maître-maçon, compagnon du Devoir, précise ce qu’on entend par transmission et initiation, quand des métiers manuels il s’agit. Vaste entreprise, à la découverte de matériaux, d’outils, de gestes, d’idées et… de mots nouveaux.

Quels arts de masse ?

par Louise Merzeau

La production des œuvres a toujours été dépendante de ses moyens techniques, et la notion d’art de masse ne doit pas nous cacher la persistance diversité des publics et les stratégies culturelles qu’elle autorise. Poursuite d’une discussion lancée par notre deuxième numéro (« Sur l’art de masse »).

Bonjour l’ancêtre

Michel de Certeau

par Marc Guillaume

n 1982, Jack Lang, demande à Michel de Certeau et à Luce Giard d’établir un rapport sur les « contenus et outils de la communication », plus précisément sur les nouveaux rapports entre l’écrit et l’oral et entre l’écrit et l’image face aux nouvelles techniques de communication et aux nouveaux modes de transmission du savoir.

Salut l’artiste

Pierre-Marc de Biasi

La sacralité doit beaucoup à la pesanteur et à la taille... L’étonnant, avec Pierre-Marc de Biasi, est que ce retour au primordial, qui a, comme tout changement d’échelle, sa part de merveilleux, prenne la forme consistante et nécessaire d’une création artistique

Un concept

Technique

par Régis Debray

Dans notre logo quadrangulaire, technique figure plus qu’un secteur d’activité parmi d’autres. En haut au centre, il serait à mettre en facteur commun, voire en opérateur amont des mutations affectant, directement ou par contre-coup, Éducation, Arts et Religions (et bien d’autres choses).

Symptômes

Flash Mobs. Un message électronique : deux cents personnes s’écroulent sous la pyramide du Louvre, par Éliane Burnet
« Extérieur nuit », par Catherine Bertho-Lavenir
2005, année des héros-tiques, par Antoine Perraud
Le médiateur et le médiologue, par Arnaud Guigue
Réponse à Claudia Moatti, par Christophe Pébarthe